Résumé Sautron; une histoire de passion

Pourquoi courir après une balle ? Qui plus est sur un terrain où la température, de ce bout de caoutchouc et de la surface corporelle des protagonistes dépasse les 104°F… ! Cette étrange idée mérite une petite analyse…

Tout commence un samedi matin, où chacun(e), fort(e) de sa richesse, arrive en automobile, se gare sur un parking quelque peu douteux, de par son revêtement caillouteux, et son emplacement perdu dans une zone de Sautron. Malgré ceci, tout le monde rentre sans peur dans ce lieu qui jouit d’une atmosphère paisible, à l’odeur de sueur et de houblon. Tellement jouissant que lorsque certaines personnes arrivent, le patron des lieux se permet une giclée de bière sur le torse dès 8h30, mais pour le voir (ou le croire) il fallait jouer tôt.

Les joueurs arrivent donc au fur et à mesure, enfilent leurs tenues, plus ridicules les unes que les autres, en marcel noir Decath*** (interdit de citer des marques), tenue complète N*k* verte ou rose, jupette sexy, tee-shirt Hellfest, et j’en passe ! Et là, les combats démarrent, qu’on soit jeune, vieux, laid, beau, chauve, hippie, Kiki, brun, blond, roux (à vérifier…), grand, petit, alcoolique (pas de contraire ici…), tout est réuni pour un spectacle de folie.
Forts de nos performances en cours ou achevées, des paris se lancent tels des bookmakers affamés : « Si il gagne contre Kiki je joue tout nu mon prochain match !!! ». On regrettera cependant que ce pari n’a pas été honoré malgré la réussite de ce dernier, non sans témoins, qui n’étaient autres que l’association NSS quasi au complet !
Les matchs s’enchaînent, les cours se vident et se remplissent aussi vite que les Paulaner, oui il n’est encore que 13h et certains n’ont pas encore mangés cette salade, ces pâtes, ou ce burger pour ceux qui sereins, se le permettent !
Arrive l’après-midi où chaleur rime encore et toujours ici avec bonne humeur. DJ Kiki commence à se préparer à une soirée endiablée, voyant les visages tuméfiés de ces joueurs assoiffés par une journée rythmée de squash endiablé.
Heureusement pour nous, après une douche froide ou deux, ou trois, le soleil ayant aussi le droit a du repos, nous eûmes droit de conquérir d’autres sports, beaucoup plus physiques au passage, comme le palet breton, vendéen, ou la boule Sautronite. Elle consiste à jeter de vraies boules sur des cailloux en essayant de ne pas casser les pots de bambous.

Puis vint le passage à table, repas parfaitement maîtrisé par notre cuistot préféré qui a encore assuré. Ce dîner fût précédé par celui qui présidait de par sa notoriété d’un bénédicité haut en « couleurs ». Après plusieurs breuvages, l’homme au marcel, sous la pression phénoménale des Rochelais, n’a pu s’empêcher une nouvelle fois de montrer ce qu’était qu’un homme. D’autres sont restés plus sobres en chantant de la variété française, reprise par tous comme « Janeton », ou encore « Fanchon ».
Attirés par le scratch de Kiki, nous voilà finalement partis pour des danses des plus folles, où chacun a une nouvelle fois prouver sa valeur héroïque, car jusqu’à plus de 4h et après de nombreuses bolées,  (ce qui a valu pour le dernier des samouraïs une invitation au prochain tournoi), nous avons poncés les platines du DJ. Rocks endiablés et menthe pastille glacée nous ont bercés !

En revenant le lendemain, quelle ne fut pas notre surprise de voir se réitérer la même journée, squash, paulaner, burger, tenues ridicules, avec tout de même une mention pour le match de classement Fleury-Malo, qui ayant trop chaud et voulant promouvoir les valeurs de notre associations ont décidés de porter fièrement le caleçon floqué mais string’é pour attirer les foules.
Les matchs s’enchaînent et la fin de la journée arrive, les bières tirent moins vite, les jambes un peu plus il est temps de finaliser. Ce qui nous amène à féliciter nos deux grands gagnants. Céline SAMARAS et Ronan VILLARD vainqueur respectifs des tableaux femmes et hommes.
Malgré les départs d’un certain nombre, j’eus entendu dire que plusieurs protagonistes étaient restés pour partager une sushimania autour d’une ou deux bolées supplémentaires. Nous pouvons saluer leur courage !

Merci à tous les participants, toutes les délégations, à ceux qui ont pu rester le soir, à Matthieu Fort, à DJ Kiki, à Gérald, à Greg pour avoir parfaitement géré l’organisation, à Kilian, aux femmes, aux hommes, aux autres (??), au Doc pour ses coutures d’arcades, au squash, bref c’était parfait.

La saison se termine, mais redémarrera en fanfare avec l’Open International de Nantes aux Nefs ! Venez Nombreux !